Présentation de la DGEFP et de ses activités
La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle est le fruit de la fusion de 2 délégations compétentes le mois de mars 1997, celle de la formation professionnelle et celui de l’emploi. Le 31 mai 2007, la DGEFP s’est détachée du ministère du Travail pour intégrer le ministère de l’Économie. Cependant, elle réintègre son ministère initial le 25 novembre 2010.
L’administration publique met en place des politiques adaptées à la formation professionnelle et à l’emploi. Cette action est réalisée par le SPE (Service public de l’emploi). Le Préfet de région avec le soutien des DIRECCTE assure le pilotage. La délégation a recours à des opérateurs tels que le Pôle emploi, les missions locales ainsi que diverses partenaires. Les collectivités territoriales participent également à cette activité.
Le local de la DGEFP est localisé au 10-18, places des 5 martyrs du Lycée Buffon, 15e arrondissement de Paris. Actuellement, l’administration est dirigée par Carine Chevrier. Elle remplace l’ancien directeur Emmanuelle Wargon.
La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle est constituée de :
- 5 sous-directions. Parcours d’accès à l’emploi, politiques du contrôle et de formation, mutations économiques et sécurisation du travail, modernisation et financement, sont des branches associées à la direction. Pour compléter le tout, il y a la sous-direction appelée « Europe et internationale ».
- 3 départements : Pôle emploi, action territoriale, synthèses.
- 2 missions transversales : Communication, ressources humaines et affaires générales.
Mission de la DGEFP
La principale mission de la délégation générale à l emploi et à la formation professionnelle c’est de concevoir des politiques garantissant l’amélioration de la formation et de l’emploi. Ensuite, elle met en place les stratégies conçues. Elle est chargée de l’inscription des politiques choisies dans la stratégie de l’Europe concernant le travail visant à lutter contre l’exclusion sociale et la pauvreté. L’établissement veille à ce que le droit social soit appliqué, surtout le droit du travail au sein des entreprises publiques et privées. Cette politique est transmise aux différents organismes liés à l’emploi et à la formation professionnelle, comme l’AFPA, l’ANPE, l’ASSEDIC et l’UNEDIC.
La DGEFP se crée les moyens permettant de venir en aide aux personnes se trouvant dans des situations difficiles face à l’emploi : les chômeurs, les jeunes avec un manque de qualification, les gens pauvres, les personnes handicapées, les immigrés, les salariés dans une mauvaise condition (licenciés, âgés), etc. Elle établit et ajuste le cadre financier et juridique des programmes de l’emploi et de la formation avec les autres ministères et les organismes partenaires. Elle évalue également les résultats après avoir mis en œuvre les dispositifs choisis en concertation avec des organismes de l’emploi. L’administration garantit la gestion des programmes appuyés par le Fonds Social européen dans l’Hexagone.
Les objectifs de la DGEFP
La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle développe l’emploi ainsi que la formation professionnelle dans le but d’augmenter le taux de croissance économique par la création d’emplois. Cette stratégie est destinée à encourager l’accès au travail, la compétitivité inter-entreprise ainsi que l’amélioration des parcours professionnels. La délégation assure l’application des lois qui régissent les activités liées à la formation professionnelle. En outre, elle contrôle l’utilisation des financements prévus à la formation par les entreprises concernées. La DGEFP se fixe également l’objectif de sécuriser l’emploi grâce à l’anticipation des difficultés économiques. Elle dispose d’outils permettant d’aider les entreprises en mutation économique et de réserver le parcours professionnel des travailleurs.
Les chiffres clés
Selon le rapport d’activité 2015, le personnel de la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle est constitué de 255 membres. Le budget de l’établissement sur l’année 2017 est estimé à 15 milliards d’euros. Le Fonds Social Européen (FSE) a réservé 3,1 milliards d’euros de crédits pour la mise en œuvre de la programmation 2014-2020.