Le contrat d’alternance constitue une véritable révolution dans le monde du travail et de la formation : en effet, de nombreux jeunes homme et femmes peuvent désormais découvrir très tôt l’entreprise tout en suivant une formation à un métier. Que ce soit un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation (les deux formes possibles), le contrat d’alternance bénéficie d’un engouement certain depuis plusieurs années. Il permet aux jeunes de 16 à 25 ans de décrocher un emploi dans les mois qui suivent l’obtention de leur diplôme.
Quant aux entreprises, elles bénéficient d’un soutien de l’État. C’est le CFA que l’apprenti a choisi en fonction de sa branche qui lui dispense sa formation. L’apprenti bénéficie, c’est heureux, d’une rémunération, qui lui permet de s’impliquer pleinement dans sa formation et son travail au sein de l’entreprise. De plus, dans certains cas, il peut faire une demande d’aide auprès des collectivités locales.
Trouver un contrat d’alternance n’est pas forcément aisé ; toutes les entreprises françaises n’ont pas nécessairement coutume d’embaucher des apprentis. Pour cette raison, il est judicieux de lancer ses recherches aussitôt que possible, idéalement en janvier ou février. Toutefois, si vous vous y prenez au dernier moment, en septembre par exemple, n’ayez crainte : les pistes que nous vous proposons ci-dessous devraient vous permettre économiser un temps précieux.
Quelle que soit votre situation, ne vous jetez pas comme un affamé sur la première offre que l’on vous fait : il est essentiel que le contrat que l’on vous propose corresponde réellement à vos attentes, et que vous soyez assuré d’une bonne intégration dans l’entreprise. Il importe également que votre maître d’apprentissage se sente vraiment impliqué dans votre formation, et ne soit pas un simple contact que vous rencontrerez tous les trois mois.
Méthode et pistes à suivre
Commencez par contacter un CFA proposant des formations dans votre branche. Ce CFA (ou l’organisme de formation qui sera le vôtre au cours de votre alternance) vous transmettra des informations et des documents essentiels : listes d’entreprises officiant dans votre branche et offres d’alternance dans votre région, et vous prodiguera éventuellement quelques conseils bienvenus. Selon votre situation et votre projet professionnel, contactez également la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des Métiers ou la Chambre d’Agriculture.
Rendez-vous également à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Brest, et sur le site de Bretagne-Alternance, où vous pourrez déposer votre CV, rechercher un contrat d’alternance, lire des conseils sur l’alternance, prendre connaissance des forums, portes ouvertes et événements à venir.
Il s’agira ensuite de former votre dossier de candidature (contenant un CV et une lettre de motivation) et de l’envoyer à un maximum d’entreprises intéressantes et s’inscrivant dans votre projet professionnel. D’un côté, tenez-vous au courant des offres qui paraissent sur la Toile (sites consacrés aux annonces et à l’emploi, sites d’entreprise, réseaux sociaux) et dans la presse. Prenez également contact avec le Pôle Emploi. D’un autre côté, pour augmenter vos chances, il faut procéder à des envois spontanés de dossiers de candidature aux entreprises, en explicitant que vous êtes à la recherche d’un contrat d’alternance. N’oubliez pas pour terminer d’évoquer votre projet auprès de votre famille et de vos proches, ce qui peut vous ouvrir des possibilités.
Enfin, ne manque pas tous les salons qui se tiennent autour de l’alternance et de l’emploi en général : Semaine de l’apprentissage de Bretagne (les CFA ouvrent leurs portes : vous pourrez découvrir les formations en alternance qui vous intéressent), le Salon Azimut, le salon finistérien de l’orientation et de l’enseignement supérieur (en janvier chaque année).
Les employeurs les plus importants de Brest
Sans doute Brest est-elle traditionnellement représentée comme une ville industrielle liée aux commandes militaires ; cependant, le tertiaire représente 75% de son activité. Cette tertiarisation va bon train, pendant que l’industrie décroît.
Brest reste cependant le neuvième port de commerce français (en incluant la réparation navale civile). La ville revendique ainsi d’être le premier pôle européen pour les sciences et techniques liées à la mer.
Selon la Maison de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Pays de Brest, les principaux employeurs du Pays de Brest en 2011 étaient :
- le Ministère de la Défense,
- le CHRU La Cavale Blanche,
- le Ministère de l’Éducation nationale,
- Brest métropole océane et Ville de Brest,
- DCNS (réparation et maintenance civile),
- le Crédit mutuel de Bretagne,
- le Groupe Even (transformation du lait, distribution alimentaire, agrofournitures, nutrition animale),
- Thalès (fabrication d’équipements d’aide à la navigation),
- Livbag (fabrication de produits explosifs),
- SDMO (fabrication de groupes électrogènes),
- IFREMER (R&D en sciences physiques et naturelles),
- Triskalia (agrofournitures, alimentaire et distribution spécialisée).
On le voit, l’emploi public est important sur le territoire du Pays de Brest.
Les secteurs et entreprises qui recrutent à Brest
À Brest, toujours selon la Maison de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Pays de Brest, les secteurs qui recrutent sont :
- l’hébergement médical et social (’hébergement social pour handicapés et malades mentaux et dans l’hébergement médicalisé pour personnes âgées)
- l’enseignement (enseignement supérieur et la formation continue pour adultes)
- la programmation, le conseil et autres activités informatiques (bonne santé du secteur informatique avec des embauches chez Capgemini Ouest, Asten Informatique)
- les télécommunications (prestations et interventions chez les particuliers et les professionnels pour la fourniture, l’accès, l'installation et le dépannage des systèmes de télécommunications (téléphone, Internet) ; des entreprises locales se sont développées sur ce marché, comme Atlan’Tech à Gipavas)
- les industries alimentaires (boulangerie-pâtisserie, préparation de jus de fruits et légumes, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraiche, fabrication de plats préparés).
L’activité industrielle quant à elle reste plutôt morose. Cependant, les énergies renouvelables constituent un possible vivier d’emplois pour les années à venir.
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