Le contrat d’alternance – contrat d’apprentissage ou de professionnalisation – est l’objet d’un succès croissant : chacun s’accorde en effet sur le fait qu’il représente une façon originale et efficace de se former. Chaque année, grâce à lui, des milliers de jeunes hommes et femmes de 16 à 25 ans travaillent tout en se formant : cette formule leur garantit la plupart du temps de fortes chances d’être recrutés en entreprise dans les quelques mois qui suivent l’obtention de leur diplôme.
Les entreprises s’intéressent pour leur part de plus en plus au contrat d’alternance, qui leur fournit des recrues dynamiques et parfois de futurs employés, et selon des modalités plutôt avantageuses, puisqu’en embauchant un apprenti elles reçoivent des aides des collectivités locales ou de l’État. L’apprenti quant à lui est rémunéré, et peut dans une grande partie des départements demander des aides financières supplémentaires aux collectivités locales.
L’apprenti passe la moitié de son temps dans son organisme de formation, la plupart du temps un CFA (centre de formation de l’apprenti), l’autre moitié en entreprise. Il ne faut pas s’y tromper cependant : le contrat d’alternance a valeur de contrat de travail, et par conséquent il implique de la part de l’apprenti des devoirs de responsabilité, d’assiduité et de participation active au travail de l’entreprise. Il ne doit donc pas être pris à la légère.
Le contrat d’alternance de vos rêves ne sera pas toujours facile à décrocher : en effet, la concurrence des candidats est chaque année plus forte, du fait de la popularité de ce contrat. De leur côté, les entreprises ne sont pas toujours au fait de ce contrat. C’est pourquoi il est mieux de commencer ses recherches le plus tôt possible, en janvier par exemple. Si vous vous y prenez en septembre, ce sera plus ardu encore, mais ne perdez pas espoir : en suivant les indications que nous vous livrons ci-dessous, vous devriez être capable de vous organiser efficacement et probablement de trouver chaussure à votre pied.
Quand bien même vous vous y prendriez en septembre, ne vous précipitez pas sur la première offre venue : il est bon dans tous les cas d’examiner sérieusement le poste et l’entreprise en question, de même prenez soin de vous assurer que votre futur maître d’apprentissage est déterminé à accompagner votre long passage dans son entreprise, à vous guider, vous former et porter sur votre évolution un regard critique, susceptible de vous faire progresser : il ne doit pas se considérer comme un simple référent formel.
Méthode et pistes à suivre
Votre premier mouvement consistera à contacter un CFA parmi ceux qui correspondent à votre projet professionnel, afin d’obtenir des informations, notamment la liste des entreprises qui officient dans votre domaine professionnel et qui embauchent régulièrement en alternance, les actuelles offres d’emploi en alternance, et au passage des informations diverses concernant le contrat d’alternance, les aides possibles, etc.
Prenez également des informations, selon votre cas, à la Chambre de commerce et d’industrie, à la Chambre des Métiers ou à la Chambre d’Agiculture, et consultez la Mission locale et l’AFIJ. Au point A de la CCI, vous pourrez obtenir des informations juridiques, pédagogiques, financières ou administratives sur l'apprentissage et l'alternance et un appui dans les démarches de constitution du dossier. Assistez aux mercredis de l’apprentissage de la CCI pour plus d’informations.
Votre capacité à décrocher un contrat d’alternance dépendra naturellement de votre capacité à assembler un bon dossier de candidature (cv et lettre de motivation) et à l’adresser aux bonnes entreprises. Pour ce faire, consultez régulièrement les offres parues sur Internet, dans la presse locale et celles que proposent le Pôle Emploi, et répondez-y aussitôt que possible. Simultanément, dressez la liste des entreprises qui vous intéressent et envoyez-leur votre dossier de candidature, en précisant que vous recherchez un contrat d’alternance. N’oubliez pas pour finir d’avoir recours à votre réseau (proches, amis, famille).
Ne manquez pas les grandes manifestations sur l’emploi et la formation : salons des Etudes Supérieures de Clermont-Ferrand, Nuit de l’orientation, etc. Portez attention aux autres manifestations de ce genre qui ont lieu dans votre région. Préparez-vous avant ces manifestations, afin d’augmenter vos chances d’attirer l’attention des recruteurs sur place et de poser les bonnes questions : avec un peu de chance, vous pourrez décrocher un entretien d’embauche ! Consultez la liste des participants au préalable afin de mettre en place votre stratégie.
Les employeurs les plus importants de Clermont-Ferrand
Clermont-Ferrand, on le sait, est la patrie de Michelin. Mais bien d’autres secteurs économiques se sont développés dans la ville :
- L'agroalimentaire (Coopérative Limagrain, centre de recherche de l'INRA)
- L'industrie pharmaceutique (laboratoires Théa, MSD), la métallurgie (Groupe Aubert et Duval)
- Un pôle des technologies de l'information et de la communication, Pascalis
- L'aéronautique (Regional Maintenance, AIA, SECCMAS, NSE, Techno Logistique, Auvergne Aéronautique, ENHANCE Aero).
Dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, les plus importants employeurs sont Michelin (13000 employés), les hôpitaux publics de la ville, l’enseignement supérieur, l’Armée de Terre, l’imprimerie de la Banque de France, la Direction régionale de la SNCF, la direction régionale de France Télécom, l’AIA (maintenance aéronautique, Merck-Sharp-Dohme (pharmacie), le groupe Centre-France, Auchan, E. Leclerc, Trelleborg, Volvic (groupe Danone), Adecco, l’INRA, la direction régionale de la Caisse d’Épargne, la SEITA, le groupe Limagrain.
Dans le département du Puy-de-Dôme, on trouve également les entreprises suivantes :
- à Issoire, Péchiney Rhénalu (groupe Alcan),
- à Riom la manufacture des tabacs (Altadis),
- à Thiers la coutellerie.
Les secteurs et entreprises qui recrutent à Clermont-Ferrand
Le secteur tertiaire, second pôle d'emploi du bassin de Clermont-Ferrand, continue de recruter dans les domaines du service aux entreprises, de la santé, du paramédical, du secteur social et des auxiliaires de vie. Le domaine du bâtiment recrute également, comme sur le reste de la France, de nombreux ouvriers non qualifiés et des maçons.
Viennent ensuite les secteurs de la santé et des services : les demandes sont fortes pour les postes d'aides-soignants, d'infirmières, d'agents sanitaires, d'accompagnateurs sociaux, d'agents d'entretiens ou de gardiennage. Le commerce et le tourisme continuent également de procéder à des embauches, bien souvent sur un mode saisonnier hélas.
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