En optant pour l’alternance, apprentis ou jeunes en contrat de professionnalisation renoncent à l’insouciance des étudiants de la voie classique pour s’immerger dans le monde du travail, tout en préparant un diplôme. Ils savent qu’ils y gagnent, à tous les niveaux.
Un salaire, dès 15 ans révolus
Du CAP au bac+5, tous les jeunes sous contrats en alternance touchent un salaire calculé sur un pourcentage du SMIC en fonction de leur âge, niveau d'étude et du contrat passé avec l'entreprise (peuvent notamment s’y ajouter 13ème mois, RTT, tickets restaurant ou accès au comité d’entreprise). Une indemnité non soumise à cotisations salariales (salaire net égal au salaire brut). Par ailleurs, le salaire de l’apprenti n’est pas imposable, dans la limite du SMIC, y compris en cas de rattachement au foyer fiscal des parents. Ils cotisent également pour leur retraite.
Des études financées par l’entreprise
Pour les alternants d’origine modeste, plus question de renoncer à une formation payante pour des raisons financières : c’est l’entreprise d’accueil qui prend intégralement en charge les frais de scolarité, durant toute la durée du contrat. En cela, l’alternance joue un rôle d’ascenseur social.
Un diplôme reconnu en poche.
Quasiment toutes les formations, à tous les niveaux et dans tous les secteurs, proposent aujourd’hui
Ainsi, en 2009, le taux de réussite en BTS était de 70% pour la voie apprentissage, contre 76% pour la filière classique.
une version en alternance. Avec, à la clé, un diplôme reconnu, au même titre que ceux décernés aux lauréats de la voie classique. En dépit de la charge de travail supplémentaire des alternances, le taux de réussite est très bon.Il est par ailleurs possible d’enchaîner plusieurs contrats afin de préparer plusieurs diplômes successifs.
Un pied dans la vie active
Dans sa découverte de l’entreprise, l’alternant est accompagné par un tuteur ou un maître d’apprentissage. Qu’il soit apprenti ou en contrat de professionnalisation, le jeune se voit confier des missions, des responsabilités, et met en pratique au quotidien ce qu’il a appris à l'école. Il s’initie en douceur aux arcanes du monde du travail, de son ambiance, de ses codes, de son rythme.
Une expérience professionnelle de poids
En un, deux ou trois ans, l’alternant se constitue une première expérience professionnelle longue, au sein d’un poste à part entière. Ce qui renforce considérablement son « employabilité ». C’est tellement vrai que, bien souvent, le jeune est embauché en CDI par son entreprise d’accueil, dans la foulée de son contrat.
Dans l'industrie et certains secteurs (notamment l’artisanat), des entreprises ne recrutent d'ailleurs que par l'apprentissage ou la professionnalisation. Si ce n’est pas le cas, les multiples expériences acquises sur le terrain lui donneront des armes autrement affûtées que ses concurrents issus de la voie classique pour se positionner face aux recruteurs. Sans compter que l’alternance, choix exigeant par excellence, est gage de maturité, de volonté et de courage.
Une meilleure insertion professionnelle.
D’après une étude du CEREQ de 2010 , après un BTS ou un DUT en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les sortants ont deux fois plus de chances d'occuper un emploi que leurs camarades en filière classique. De plus, le poste obtenu est souvent de meilleure qualité (salaire / CDI / statut cadre). Un bilan peu ou prou le même à tous les niveaux de diplôme. Bref, l’alternance, ça paie !
Une carte d’étudiant des métiers.
Depuis la loi du 28 juillet 2011, les apprentis disposent désormais d’une carte d’étudiant des métiers. Cette carte qui est délivrée par leur CFA vous permettra de profiter des mêmes avantages que de nombreux étudiants : l'accès aux restaurants universitaires, des réducations dans les cinémas, ...
Du côté des entreprises : carton plein aussi pour l’alternance.
D’après une enquête de l’ACFCI de juin 2011, 72% des entreprises qui ont utilisées des apprentis sont très satisfaites et 80% sont également satisfaites de la formation des jeunes en CFA. 85% d’entre elles sont prêtes à proposer un second contrat en apprentissage à un jeune. Surtout, 42% d’entre elles continuent, malgré la crise, à envisager de proposer un emploi ferme à leur apprenti à l’issue de sa formation.